Ça va chauffer !

Je sais, il fait très chaud en France, la canicule est sur toutes les lèvres. Et je ne veux pas faire mon intéressante qui se la pète MAIS nous découvrons ici des températures « qu’on ne savait pas qu’elles existent » ! Vous l’avez d’ailleurs peut-être vu au 20 heures car ici aussi c’est exceptionnel. Et c’est le moment que nous avons choisi pour traverser la Death Valley… comprenez « La Vallée de la mort »…

Avant de partir, nous avons consulté la page météo : un peu stressante ?

Mais de toute façon, il fallait traverser. Et nous avions prévu de visiter plusieurs sites notoires de la vallée.

Dans la réalité, nous étions complètement stressés dans la voiture : on s’imaginait fondre sur place. Etions-nous loin de la réalité ?

Ce jour-là, il a fait 51 degrés Celsius. A chaque rare et très courte sortie, l’air chaud nous étouffait, colliers et bracelets brulaient la peau. Ils ont eu beau essayer de nous convaincre, au Visitor Center, que c’était une vallée pleine de vie, ce jour-là, on avait plutôt peur d’y laisser la nôtre …

Les paysages sont lunaires et gigantesques, malheureusement, nous n’avions pas d’appareil photo… Voici cependant quelques vues prises au téléphone.

 Nous ne ferons que jeter un oeil au lac salé...

Nous sommes sortis de la Vallée et nous sommes refugiés, avec soulagement, dans la chambre climatisée d’un Casino Hôtel typique du Nevada.

Nous allions devoir apprendre à vivre pendant une semaine avec une température de 116 degrés Fahrenheit (soit 46 Celsius) dès le réveil… La vie n’est pas la même !

Heureusement, nous avons trouvé LA réponse idéale : des mecs – très intelligents– avaient déjà longuement réfléchi au problème et trouvé une méga solution : LAS VEGAS !

Des kilomètres de galeries horizontales et verticales climatisées où tu ne vois jamais le jour. F*** la météo.

Nous avons passé quatre jours dans des hôtels luxueux, à prix dérisoire, l’idée étant de te plumer dans les casinos et milliers de boutiques attenantes.

Cette rue, au milieu du désert, est dégoulinante de mégalomanie, de bouffe, de machines, de magasins, de touristes… Chaque hôtel est une ville dans laquelle il est trop facile de se perdre. Pas d’horloges, pas de jour, pas de nuit : l’unité de mesure est « ce que tu consommes ».  

Evidemment, cette démesure a du bon : elle permet de faire du toboggan aquatique dans le désert, de voir de magnifiques spectacles comme le Cirque du soleil, de visiter les pyramides, Venise, Rome, New York ou Paris sans traverser la route ou presque…Son faste outrancier fascine...

 Photographie prise à 23 heures dans la galerie commerciale du Caesar Palace... Cherchez l'erreur???

 Mon coup de cœur : Paris…mais ne serait-ce pas uniquement à cause du mal du pays ?

Celui des enfants : Circus-Circus avec les toboggans au pied du lit !

A. préfère Excalibur, normal pour un prince charmant ! 

Le rêve d’A. : passer sa nuit à un tournoi de poker…mais le pauvre doit assumer sa vie de père de famille, il a eu le droit de jouer 10 dollars aux machines à sous…

 Et puisque nous sommes en Amérique, n'oublions pas trois piliers de la Nation :