GUINESS BOOK !

1 août 2017

Nous avons quitté le désert, direction le pays des cowboys : quelques indices nous le confirment !

Pour y arriver, nous avons fait quelques détours…

Est-ce le mal du pays, nous avons dormi à Montpelier. Dans le désert, chaque ville dessine son initiale sur l’une de ses collines pelées, c’est assez marrant de voir ça tout le long des routes. Enfin, tout le monde ne le voit pas…

Dans la rubrique “incroyable mais vrai” du guiness book records 2017, page 7234, vous pourrez lire l’article sur la famille B. qui a réussi à faire 11 jours de camping d’affilé (battant leur record personnel qui était de 8 jours), sans passer par la case motel.

Arrivée à Grand Teton, le climat nous correspond un peu plus…enfin… notre installation s’est faite sous une pluie de grêlons ! On n’en demandait pas tant ! On peut parler de choc thermique !

Nous voici définitivement à la montagne. Nous avons planté nos tentes au camping de « Gros Ventre » à «Grand Teton», ça ne s’invente pas.

Et à proximité de la petite ville de Jackson Hole, qui nous a beaucoup plu. Alors, nous avons pris le temps d’y être un peu plus en vacances ??? Je vois déjà vos paires d’yeux révulsés : il y avait la lessive qui lave plus blanc que blanc…les B. inventent « les vacances qui sont plus que des vacances !!!! C’est un concept sur lequel on bosse depuis deux mois, c’est du boulot…». Tout ça pour dire qu’on a alterné découvertes et journées plus ludiques : plongeons à la piscine (bon, ça c’était surtout pour se laver parce qu’il n’y a pas de douche au camping J), rafting à la rivière (une superbe balade dont nous n’avons pas l’image, la photo est vendue à un prix exorbitant, c’est contre nos principes !), cinéma, shooping et restaurant pour fêter les 9 ans de Monsieur A.

J’étais très embarrassée pour l’achat des souvenirs… Je ne sais pas trop comment je vais faire rentrer dans la valise le lustre en bois d’élan et mon bison empaillé ! Si certains veulent que je leur rapporte le grizzly en pied, je demanderai une petite participation, le premier prix est 29 000 dollars...

En randonnée, ici, plus qu’ailleurs, ils sensibilisent sur la présence des ours. Il y a les black bears que nous avons eu le plaisir de rencontrer et les grizzly. Comme on n’en mène pas large depuis notre pique-nique écourté, nous sommes équipés de notre bombe à ours. Par sécurité, A. a renonce à de jolis jogging en solitaire en montagne. Et nous avons aussi opté pour le sandwich préparé au réveil (Je vous épargne la tronche au réveil ! et pleine de crasse en plus…mais je vous l’ai dit, y’a pas de douche et les sanitaires sont franchement BOF) : je suis devenue une pro en la matière. J’avais déjà de grands talents de cuisinière, me voici Master Chef. Ça ne doit pas être si vrai que cela car plus les jours passent, plus nous rêvons de bouffe…de bonne bouffe !

Nous avons vu des ours ici aussi mais de plus loin et c’est très bien.

Dans la rubrique « wildlife », nous avons croisé nos premiers « Moose », on se perd un peu dans les noms, en français, il s’agit de l’orignal. Et nos premiers « Pronghorn », des antilopes américaines au nom imprononçable et qui n’existent pas chez nous. C’est une sensation très sympa de découvrir, en liberté, un animal dont tu ne connaissais même pas l’existence.