La mer

17 novembre 2016

Il y a celle qu'on voit danser le long des golfs clairs... Et puis il y a celle qui me transporte à chaque fois que je lui fais face.

A chaque rencontre, je suis saisie par les odeurs, émue par le mouvement, transportée par le bruit.

Le chant des vagues, son sourire d'écume me rendent nostalgique à en crever!

"Mais quand le jour sur les vagues tremblantes
S’en va mourir ; quand, souriant encor,
Le vieux soleil glace de pourpre et d’or
Le vert changeant des mers étincelantes,
Dans des lointains fuyants et veloutés,
En enfonçant ma pensée et ma vue,
J’aime à créer des mondes enchantés
Baignés des eaux d’une mer inconnue.
L’ardent désir, des obstacles vainqueur,
Trouve, embellit des rives bocagères,
Des lieux de paix, des îles de bonheur,
Où, transporté par les douces chimères,
Je m’abandonne aux songes de mon coeur."

Chateaubriand

Samedi, nous nous sommes promenés dans une immensité sauvage à une dizaine de kilomètres de San Francisco. D'un côté l'immense Pacifique, de l'autre les montagnes. Si vous voyiez comme la nature est grande ici. Des fôrets à perte de vue, une route et vous...et ce n'est que le début!

Il est 9h00 du matin à Stinson, le brouillard de San Franscico est au rendez-vous et il sublime les émotions.